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Au cœur de la pagaille scolaire

Au cœur de la pagaille scolaire

 Les élèves peuvent décider maintenant du jour qu'ils veulent ou pas faire cours. Le problème c'est que les intéruptions sont intempestives. D’où vient cette pagaille ?

Nous voilà dans une situation que toute personne sensée doit craindre : L’anarchie

 Il est impensable que dans un état les rapports s’inversent à ce point. Les élèves emprisonnent des policiers et refusent  de céder à toutes les propositions. Même les premiers responsable de la police subit un affront. Il est simplement renvoyé chez lui. Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

Le moins que l’on puisse dire est que l’Etat peine. On ne veut pas le reconnaître mais l’évidence s’impose. Il n’y a vraiment plus d’Etat. Il ya belle lurette que l’on dit  que l’impunité est néfaste à une nation. La gestion urgentiste, disons la navigation à vue n’a pas permis à certains de comprendre. Ils voyaient dans ces mises en garde autre choses que ce que cela étaient. En Afrique le chef a toujours raison.  C’est ce que répétait Mobutu.  Les propriétaires de notre pays se voulaient imperturbables.

Celui qui ose les contredire est vu comme un ennemi. S’il n’a pas la chance que ce soit une période de bonne humeur il peut perdre la vie. Mais voilà là où nous sommes arrivés. On comprend bien vite que cette situation est inconfortable pour tout le monde. Aucun parent n’est content de voir son enfant dans la rue ou même à la maison quand  c’est le moment d’être à l’école. Mais plus personne ne peut rien. Les enfants ont pris le pouvoir. Les parents n’osent plus rien dire. L’école n’ose rien faire. L’Etat, ou ce qui devait le constituer mais qui s’est mis au service d’un individu, est hors jeu. On a tous peur. Que devient-on ? C’est aux élèves de décider du moment où ils veulent faire cours. En fait il ne s’agit que de quelques-uns d’entre eux. Le reste ne peut que suivre. AU moment où tout le monde déplore la baisse du niveau ce n'est vraiment pas ce qui est à encourager.

Seulement je ne pense pas que ce soit le moment pour eux de persister, parce que si l’impunité a ôté à certains toute légitimité, faisant de sorte qu’ils ont peur, devant l’exaspération des population, ils seront appelés à la rescousse et ce n’est pas en ce moment que les choses pourront s’arranger. Il faut savoir que le policier séquestré n’est pas responsable et lui aussi à l’occasion risque de ne pas comprendre que l’élève qui court devant lui n’était pas présent à sa séquestration.  Beaucoup de ses collègues sont actuellement frustrés et quand on sait que la solidarité est une exigence de leur corps…

Il faut donc se ressaisir et ne pas oublier que ce qui est intéressant c’est avoir des revendications légitimes, ce qui ne manque pas, mais pas de la pagaille pour que l’on puisse mettre en exergue l’inconséquence des futurs  sujets de lutte.

K.B.T.



03/12/2011
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