conscienceafrica

conscienceafrica

Changeons de comporement

Actes de conscientisations

La circulation routière au BURKINA FASO inquiète plus d’une personne depuis le drame de Boromo. En effet c’est l’accident le plus tragique dans l’histoire du BURKINA. S’étant produit sur l’axe Boromo-Pa on a enregistré 69 morts, 55 carbonisés et 35 blessés. L’Etat burkinabé conscient de cette macabre réalité décida donc du lancement de la première journée de sensibilisation sur la sécurité routière en souvenir du drame de Boromo dont le thème est  "contre l’insécurité routière, mobilisons nous». Le thème est assez expressif et traduit suffisamment la volonté de l’Etat burkinabé à lutter efficacement contre les problèmes relatifs à la sécurité routière dans notre pays. Comme le thème l’indique à travers cette journée l’Etat burkinabé a encore manifesté son soutien et surtout sa compassion à travers le recueillement sur le lieu de l’accident, sur les tombes des victimes.

     La présence du ministre Gilbert Noël OUEDRAOGO, de nombreux ministres, députés et gouverneurs a rehaussé l’importance de la manifestation. Afin de pérenniser la mémoire des victimes du drame de Boromo l’Etat a décidé de la construction d’une stèle.

    A travers cette journée l’Etat à décidé de la promotion des activités suivantes :

   *Sensibilisation et promotions des bonnes pratiques en matière de circulation routière.

   *Séance de sensibilisation dans les Etablissement d’Enseignement Primaire et Secondaire.

   *Emissions radiophoniques dédiées au grand public.

Nous pouvons nous réjouir du fait que l’Etat ait pris à bras le corps ces problèmes relatifs à la circulation routière. Comme le disait le philosophe allemand Martin HEIDEGGER «c’est dans l’angoisse qu’on retrouve l’être.»L’homme noir a toujours réagit par l’émotion et on peut aisément comprendre pourquoi il a fallu attendre un choc psychologique important (mort cruelle de 69 personnes) pour voir l’Etat prendre des mesures de sécurité louables. Lors de cette journée le Ministre des transports Gilbert Noël OUEDRAOGO toujours sous le choc affirme : «Si des mesures efficaces de préventions ne sont pas prises, le nombre de blessés et de tués sur la route va augmenter de plus de 65% d’ici à 2020.»

Il faut, nous le pensons, reconnaître au regard de ce que qui a été dit concéder à l’Etat burkinabé un désir d’action. Nous, à travers cet écrit désirons que tous ces engagements ne soient pas seulement des actions de conformisme social comme cela à souvent été le cas. Nous souhaitons vivement que l’Etat burkinabé tienne promesses et fasse en sorte que le fond se conforme avec la forme c'est-à-dire que les affirmations soient traduites en action.

 Au regard de tout cela, faut-il s’en réjouir ? Connaissant notre réalité actuelle il faudrait être fière de la prise de conscience opérée par notre gouvernement dans le domaine de la sécurité. Mais il ne faudra se réjouir que lorsque nous verrons tous ces engagements traduits en action.

ZZA

 



22/11/2009
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 21 autres membres