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Jeux Olympiques : le bilan

Jeux Olympiques : le bilan

Le Nègre est fort, plus fort que le Blanc, plus fort que les hommes de toutes les autres races. Voilà une idée généralement admise chez nous. Il suffit pour cela de voir les disciplines Olympiques qui demande de la puissance pure (Je ne dirai pas brute). L’exemple c’est les 100 m plats. Sur la ligne de départ beaucoup de pays sont représentés mais seuls les Noirs triomphent. Pour parler comme un footballeur Allemand je dirai que la course de vitesse est un sport pratiqué par tous animaux mais chez les  humains c’est le Nègre qui est champion. Il faut voir la finale de l’épreuve depuis des  décennies pour s’en convaincre. Pourtant et paradoxalement le Continent Noir y fait piètre figure. Comme dans toutes les compétions qui demandent beaucoup de sérieux dans les préparations l’Afrique est à la traine.

 A l’heure du bilan on préfère encore mettre tout ce qui est gagné par le continent ensemble. Pourtant ailleurs le bilan est national. Comme dans beaucoup de domaines, c’est à l’Afrique que revient la portion congrue ; comme si partout nous ne pouvons présenter qu’un visage minable.  En effet il suffit de reconsidérer le classement par pays à ces Jeux de Londres 2012. Dans le top 10 on retrouve des pays de tous les quatre autres continents. Mais même dans le top 20 l’Afrique n’est pas présente, pas un seul pays africain ! Paradoxal pour le continent des hommes dits forts. L’évidence est que même dans les compétitions physiques l’Afrique est à la queue ; elle n’arrive même pas à tenir la queue. Si toute l’Afrique était un pays elle se retrouverait à la 8ème place à égalité avec la France (7ème) en nombre de médaille d’or mais avec une différence défavorable en médaille d’argent. Et l’Afrique de l’Ouest : zéro médaille portant le pays le plus peuplé de toute l’Afrique, le Nigeria, s’y trouve . L’Afrique n’arrive pas encore à suivre les autres. Elle ne peut même pas avoir l’honneur de respirer la poussière des autres. C’est bien dommage.

Mais à quoi  doit-on cette situation ?

C’est l’éternelle question de la conscience et de l’amour de ce qu’on fait. Combien sont vraiment inquiets des résultats obtenus ? Combien ne se disent pas satisfaits ?   

Il suffit de voir comment sont constituées les délégations. Il est vrai que l’on ne sait pas très bien comment elles sont constituées mais on sait que dans la délégation de la plupart des pays Africains plus d’accompagnateurs que d’athlètes. Parfois ils triplent le nombre de sportifs. On comprend que pour certains d’entre eux l’essentiel n’est pas que le pays y fasse bonne figure. Pourvu qu’il soit représenté et qu’eux ils soient de la partie. D’ailleurs il arrive qu’on ne les trouve même pas là où on a besoin d’eux. Ils trouvent toujours quelques justifications à donner et comme il n’y a qu’eux devant le micro, «  a beau mentir qui vient de loin. » Et en Mooré on dit que celui qui se défend lui-même se donne toujours raison, surtout s’il est seul témoin. Ce ne sont pas ceux qui ont négocié ses largesses, sa bienveillance, pour y aller qui vont dire le contredire.

Et les peuples Africains ont digéré tant de couleuvres que plus aucune ne leur semble trop grosse. Ils avalent tout.

 K.B.T.

 



21/08/2012
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