Sénat: Blaguer-tuer
Est-il encore permis de douter. Il suffit maintenant d’ouvrir les yeux pour comprendre. J’espère que ceux qui en doutaient ont fini par se rendre compte de la réalité. Comme nous l’avions dit le leader de l’opposition avait pour rôle de distraire le monde.
Comme nous le disions il a entraîné le monde dans des cris en pure perte ; juste permettre aux citoyens d’exprimer et expulser leur colère et permettre au pouvoir de faire ce qu’il veut. On le voit maintenant : Après tant de temps les burkinabé sont silencieux. On sort de temps en temps rappeler que l’opposition n’est pas d’accord avec le Sénat mais l’opposition ne fait rien. Tout le monde sait que la colère ne dure qu’un temps. Elle retombe et on devient sensible à la flatterie. L’opposition dit son désaccord mais ne fait rien. Elle attend encore que le pouvoir prenne l’initiative pour réagir. Mais elle lui donne le temps d’achever d’abord son entreprise de séduction. Voilà les travailleurs et les étudiants charmés ( Sont-ils séduits?). Les arguments présentés jusque-là risquent de ne plus tenir. Les salaires ont connu une hausse, les étudiants ont obtenu quelque chose. Que voulez-vous à présent ? Et cela a couté 64 milliards à l’État personne n’a bronché. (Mais où était cet argent depuis le temps qu’on nous dit qu’il n’y en a pas ?)
Maintenant il suffit de dire que l’on va passer à un référendum en y introduisant la révision de la constitution. A celui qui s’oppose on dira que c’est au peuple de se prononcer. Et nous savons ce que cela signifie. On l’a vu lors des précédentes élections.
K.B.T.
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